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Découverte scientifique : le réflexe anti-sex

16 Fév
Le réflexe anti-sex est l'espression de notre génôme

L'origine du réflexe anti-sex serait dans notre génôme

 » Elle a une sacrée grosse chatte » déclara Paul en parlant de la robe tachée de sa femme devant toute la belle-famille à la sortie de l’église lors du baptême de Marie-Madeleine, leur première fille.

Comme Paul, nous avons tous déjà été victime d’un lapsus révélateur : ces petits mots que l’on glisse accidentellement et en toute innocence dans une élancée lyrique, généralement devant tout un parterre de monde qui, pour une fois, vous écoutait. Au mieux cela fait rire. Au pire, ces lapsus remémorent des souvenirs comme à Erwin, le cousin de la femme de Paul qui confirmera la protubérance de l’appareil génital de sa cousine, observé lors de vacances à la Baule en 78.

Les paroles donc, mais les gestes, aussi, peuvent nous trahir. Certains de ces gestes seraient d’ailleurs inconscients. C’est ce que vient de mettre en évidence une équipe internationale de généticiens avec la découverte du réflexe dit anti-sex.

Quel est l’origine de ce réflexe ? Comment s’en prémunir et sauver sa vie sexuelle ? Enquête exclusive sur cette découverte scientifique majeure.

Le réflexe anti-sex, vous êtes peut-être concerné !

« Il ne s’agit ni d’un T.O.C. (Troube Obsessionnel Compulsif), ni d’une forme mécanique du syndrome de la tourette. Ce réflexe est la résultante entre un stimulus et votre patrimoine génétique« , nous précise le Professeur Dan’yonku Vasimass, à l’origine de cette découverte scientifique  qu’il soumettra à l’Académie de Médecine dans les prochains jours.

L’éminent chercheur me donne rendez-vous dans ses laboratoires. A peine arrivé, il me demande de m’asseoir, me soulève la cuisse et me frappe le  genoux avec un marteau. Ma jambe se lève. « Là vous avez eu un réflexe » me dit-il. Il s’absente et revient avec un vieux slip qu’il me demande de sentir. Je plisse le nez, m’approche et renifle par a coup bruyants, les babines entre-ouvertes. « La vous venez d’avoir un réflexe anti-sex – il rigole – si j’avais été une femme, vous n’auriez quasiment aucune chance de coucher avec moi« .

Comme près de 80% de la population, je suis donc atteint. Je suis victime du réflexe anti-sex. D’après le professeur, toujours hilare, ce réflexe limiterait ma libido et mon épanouissement sexuel.

Quelle est l’origine de ce réflexe ?

Au départ, le professeur devait étudier l’impact de la transpiration sur des sous-vêtements masculins.

Sentir le slip des autres, un reflexe anti-sex

L'étude s'est principalement basée sur des tests en laboratoire

Les volontaires ne devaient pas changer de slip pendant 3 jours.  Lors de la délivrance testiculaire (retirage de slip), le professeur remarqua que 87 % des hommes reniflait le fond de leur slip.  « Ils savent que l’odeur ne va pas être forcément agréable et pourtant… ils le font ! » s’enthousiasme Dan’yonku Vasimass avant d’ajouter « et plus la délivrance testiculaire arrive tardivement, plus le taux de reniflage augmente« .

Le professeur oriente alors ses recherches sur ce phénomène. Rapidement il isole le gêne responsable de ce réflexe : ET-X-69, une chaîne de 5 acides aminés. Après synthèse en laboratoire, il l’injecte dans des rats. Le résultat est sans équivoque. La libido des rates diminuent de 75 %. « Les mâles reniflaient leur cul avant de s’accoupler, ce qui avait un effet anti-sex auprès de la femelle« .

Les impacts sexuels du réflexe anti-sex

La présence de ce gêne se traduit donc par le reniflage grimaçant de ce qui potentiellement pue le plus dans l’environnement proche lors d’un accouplement.

Très vite, le professeur passe de l’animal à l’homme. L’expérience dite de « l’ongle en fin de vie« , corrobore l’analyse. « Les résultats sont mêmes meilleurs, puisqu’il y a un lien plus fort, presque affectif ou charnel entre l’individu et son ongle qui pue ». Sa théorie s’appuie sur près de 5 années d’observation.

Les impacts de type sexuel liés à la présence du gêne ET-X-69 sont les plus nombreux :

  1. le nombre de partenaires sexuels en une vie passe de 8 en moyenne à 3
  2. le nombre de rapports sexuels hebdomadaires est quasiment divisé par deux
  3. un premier rapport sexuel plus tardif que la moyenne
  4. des sécrétions naturelles sur-odorantes

D’autres symptômes physiques ont été observés en fonction de l’exposition plus ou moins longue ou répétée aux odeurs : halènes de chacal, dents jaunes, rides d’expressions prononcés, pousse spontanée de poireaux, attirance voire dépendance aux éléments nauséabonds, destruction de l’odorat ou encore rictus du plissement nasale.

Une thérapie génique en cours d’élaboration

Cette découverte représente une véritable aubaine pour les laboratoires pharmaceutiques qui travaillent déjà sur une enzyme inhibitrice d’ET-X-69 : la CLIT-27. Bayer aurait déjà investit près de 2 milliards d’euros en joint-venture avec une grande entreprise de soda.

« 80 % de la population possède le gêne ET-X-69 dans son patrimoine génétique. S’il s’exprime, les victimes ont  20% de chance de plus de rester célibataire,  l’insertion sociale est plus difficile et l’âge de leur premier rapport sexuel est – en moyenne – retardé de 17 mois  » nous liste M. Benkich, le frêle Chef de Produit de la futur boisson atteint d’ET-X-69.

Selon son manager, ces buveurs du soda corrigeraient cette tare génétique et au final »baiserez plus, plus souvent et plus jeune« .

Comment diagnostiquer ET-X-69 ?

Un moyen très simple permet de savoir si vous êtes porteur ou pas d’ET-X-69 : après le sport, placez vos chaussettes dans un tupperware  au frigo et attendez au minimum une semaine.

Si cette période est trop longue pour vous, c’est sûr vous êtes atteint du reflex anti-sex.

Si passez ce délai, vous ne pouvez vous empêcher de renifler la boite avant de la laver alors vous êtes aussi porteur d’ET-X-69.

Ne perdez pas espoir, la boisson du Professeur Dan’yonku Vasimass sera commercialisée d’ici 6 à 7 mois.

Vous vous êtes reconnu dans cet article ? N’hésitez pas à nous écrire (en commentant l’article). Vous serez peut-être sélectionné pour intégrer le programme de recherche du Professeur. Surtout précisez-nous vos kiff olfactifs !

Auteur : Florent Lemarchand

La nourriture pour chat, la tendance un peu ghetto des septuagénaires

9 Fév
Les spetuagénaires se nourrissent aux croquettes pour chats

Un sympôme typique des croquettophiles

Vous vous demandez pourquoi votre grand-mère achète toujours des aliments pour chats alors que poupette est morte depuis bientôt dix ans ? Ce n’est pas par nostalgie mais par nécessité. Enquête sur cette tendance ghetto.

Dans les caisses rapides de nos supermarchés se trouve toujours une petite vieille chétive, les bras chargés de  boites d’aliments pour chats. On tente de l’ignorer mais on finit toujours par la laisser passer. Simple politesse ? Pas tout à fait, elle sent la litière. On l’imagine alors zoophile mais il n’en n’est rien. Ces séniles de l’alimentaire, font leurs courses pour la semaine, voir pour le mois. Qu’on se le dise la nourriture pour chats fait des ravages gustatifs chez les septuagénaires. Mais plus seulement.

Les premières victimes : les plus de 70 ans

Les vieux seraient les premiers consommateurs de nourriture pour chats avant même les félins ! Plus fragiles économiquement et moins exigeants « culinairement », ils se ruent, préférentiellement sur les sachets fraîcheurs, plus simple à digérer.

Et oui, ce n’est pas parce qu’elle est vieille que mamie pue, fait caca mou ou pique. Non, elle développe simplement les mêmes symptômes que son chat et à chaque aliment, ses conséquences.

Si les croquettes plus riches en levure, en taurine et pro-vitamine A, favorisent la pousse des poils soyeux, les sachets fraicheurs influencent les systèmes nerveux et rénaux.  Dans ce cas, mamie développe ce que les médecins appellent les rictus du félin comme le body-lappage qui progressivement va se substituer au lavage usuel.

Ainsi, à force de bouffer du Whiskas, mamie pense comme Félix et agît comme César.

Des premiers témoignages accablants

Un vétérinaire témoigne : « Une cliente est venue une fois me demander de lui tatouer l’oreille… J’ai reçu aussi des plaintes pour une vieille dame urinant sur les paillassons de ses voisins. On a dû la châtier« .

Le problème semble aujourd’hui dépasser les autorités locales. Ainsi, la SPA de Rheumon-les-Causses auraient retrouvé, dans ses locaux, Raymond, le doyen du village, copulant avec plusieurs chattes. « On ne sait pas quoi faire, s’alarme le maire, Raymond ronronne depuis plusieurs jours dans un hôpital spécialisé.  » Sa femme aurait été retrouvée, nue, dans le jardin, un rat mort dans la gueule. Chez eux des centaines de conserves vides Sheba, Friskies et Royal Canin traînaient à même le sol.

La science donne sa langue au chat

Il nous ait tous arrivé de goutter, voir d’aimer goûter une croquette. Mais quand s’inquiéter ?

« Si vous composez au moins un des 3 repas quotidiens d’un aliment pour chat, alors dans ce cas, on peut parler de croquettophilie. »  Face à ce fléau, la science tâtonne. « Ce que nous savons, c’est qu’il ne faut surtout pas brusquement modifier leur régime alimentaire » nous prévient le Docteur Wilkatsen.

Dans son laboratoire, les croquettophiles ont remplacé les rats. « Ces évolutions physiologiques peuvent avoir un impact sociétal très bénéfique pour les vieux » s’émerveille t’il en lançant une petite pelote de laine à Ginette, rebaptisée Fripette par les laborantins. « Elle s’est nourrie exclusivement de croquettes pour chats Persans. Son poil grisonnant est doux et elle est très chaleureuse, nous lui cherchons une famille d’adoption. »
A l’écouter, nos croquettophiles seraient les Tamagoshis du XXI ieme siècle. « Si tous les vieux étaient mis sous ce régime, on allègerait grandement le trou de la SECU »  predit un confrère. Aujourd’hui aucun remède n’existe.

Ont se fait une tartine de Friskies ?

Avec des recettes très économiques, les fabricants de nourriture pour chats souhaitent attirer de nouveaux chalands, humains cette fois. Ils prévoient même, sur cette nouvelle niche, un fort potentiel de développement. « Nous allons sortir à l’été prochain des kits nourriture Bouffe comme ta chatte, une gamme complète de boites à partager avec son félin« . L’entreprise a refusé de communiquer les composants de ses aliments. « Ce qu’aiment nos clients c’est le concept croquettes et boites, pas ce qu’il y a dedans« . Se justifie l’équipe marketing.

Aujourd’hui force est de constater que les ventes explosent, une croissance qui suit celle du chômage. « C’est comme un Mc Do avec beaucoup de légumes » nous dit Paul, un nouvel adepte. « Ce qu’il faut c’est servir chaud et vite sortir les poubelles« .  Paul n’y voit que des avantages : « J’économise beaucoup d’argent côté nourriture et puis mes relations avec ma femme ont changé » remarque t’il sourire aux lèvres avant de déguerpir à la vue d’un chien.

Hier les vieux, aujourd’hui les jeunes, une étude récente montre même que 20% des mères sèvreraient leurs enfants aux Whiskis et Friskies. « Ils sont habitués et en redemandent »avoue une puéricultrice.

Et vous, une tranche de Friskies, ça vous tente ?

Auteur : Florent Lemarchand