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Comment coucher avec la mariée sans risquer de briser son mariage ?

15 Déc

Lorsque je reçu le carton d’invitation pour le mariage d’Amandine, je me souvins de cette soirée où nous avions failli coucher ensemble. Nous nous connaissions seulement depuis 1 mois. La cousine du colloc d’un ami. Nous aurions pu en rester à un simple repas convivial entre amis mais Amandine avait insisté pour me revoir. Me revoir sans notre ami commun étrangement absent ce soir là.

Ses plats épissés avait allumé ma bouche tout comme sa robe fendue excitée mon regard. Amandine, une belle brune aux formes plus que généreuses. Faussement prude dans sa façon de servir les plats. Elle savait éperdument que leurs saveurs m’envouteraient. Elle s’imaginait moins qu’un sort est une histoire qui se vit à deux.

Et dire que j’avais ramené une piquette amère qu’elle faisait semblant d’apprécier. Il était évident que ce repas n’était qu’une excuse, pour aborder le dessert comme un plat de résistance.

Elle me proposa des fraises – chantilly maison. Simple mais terriblement efficace. Nous les mangeâmes dans le salon sur son canapé d’étudiante assez petit et suffisamment inconfortable pour susciter naïvement le jeu accidentel de la séduction.

Un baiser, une caresse, un effleurement tout au plus. Amandine recula brusquement et préféra en rester là.

Après deux mois de silence radio, je recevais son carton d’invitation.

Pourquoi m’avait-elle invité à son mariage ? Fallait-il voir dans ce geste le message de détresse d’une jeune coquine refusant de s’enfermer dans le lit d’un mari unique ? Je décidais de reprendre contact avec elle. Je n’avais encore jamais couché avec une future mariée. Un pieux défi que je décidais de relever.

Ma principale préoccupation était de savoir comment coucher avec elle sans risquer de briser son mariage.

S’investir dans les préparatifs du mariage

Ma première approche était simple : gagner la confiance de tous en partageant ces moments d’émotions intenses que sont les préparatifs d’un mariage. Son fiancé était ravi de faire ma connaissance et heureux de voir mon enthousiasme solidaire pour chaque détail de la cérémonie. Ce que cette grande asperge ignorait c’est que plus la date du mariage s’approchait, plus mon emprise sur Amandine grandissait.

Elle ne cessait de répéter que ce jour devait être le plus beau jour de sa vie.  » Compte sur moi  » lui répétais-je sans arrêt. Je me pliais en quatre pour que ses désirs les plus fous se réalisent. Cet investissement sur-humain (je suis de nature paresseuse) justifiait surtout mes présences tardives dans son petit studio. Il fallait veiller tardivement pour qu’Amandine se livre un peu. Une enfance studieuse, des parents strictes. David était l’homme de sa vie. Le premier.

Petit à petit sur ce canapé dont je connaissais chaque tâche, chaque défaut, je commençais à comprendre ce qui conduirait Amandine à gouter de ma verge saillante.

Culpabiliser le mari

Je m’étais fait un point d’honneur à organiser l’enterrement de vie de garçon de David. Comme lui, ses amis étaient des geeks dépourvus, et d’idée et de testostérone. S’imposer comme le leader du groupe fut un jeu d’enfant. J’avais promis de respecter les souhaits du futur marié qui désirait  » par dessus tout […] une soirée sans excès « . Bien sur je mentais. Cette soirée serait le point de départ de mon entrée en scène…

Le plan se déroula comme prévu en 5 actes :

  1. Isoler le futur marié. Excepté moi, il ne devait pas y avoir de témoin,
  2. L’alcooliser,
  3. Lui offrir une stripteaseuse,
  4. Le pousser au vice,
  5. Le consoler.

 » Ne t’inquiète pas, je ne lui dirai rien.  » Le rassurais-je avant de claquer la porte de son taxi.

Dorénavant David ne serait plus un obstacle, il ne serait plus que l’ombre de lui-même.

Le mariage n’est ni le choix de la raison ni celui de l’amour

Tout futur marié doute mais tous ne doutent pas pour les mêmes raisons.

Amandine doutait, je le savais mais j’ignorai encore pourquoi. Dès que je le découvrirai, je revêtirai le masque de l’aimant.

La veille de la cérémonie, enfin, elle se dévoila. Alors qu’elle s’interrogeait sur la robe, le traiteur, les fleurs, le nombre d’invités, elle me demanda conseil pour la lune de miel.

Tout était plus clair.

Amandine ne doutait donc pas de son amour pour David, son engagement était sincère. Elle doutait de bien faire en lui offrant sa virginité.

Voilà donc pourquoi Amandine avait repris contact avec moi. Elle voulait briser son image de fille modèle, elle voulait se sentir amante avant de se sentir femme.

 » Faisons ce que nous aurions dû faire la première fois. Faisons l’amour, là, maintenant.  » lui dis-je.

Elle se tut, me regarda fixement.

Il ne fallait pas tarder.

Je la pris par les anches, glissa mes mains sous son pullover, dégrafa son soutien gorge, avala sa langue comme j’avais boulotté ses fraises quelques mois auparavant.

Elle recula, détourna son visage.

 » Tu avais déjà eu cette moue hésitante la première fois. Demain, je te donnerai ce que tu attends avant qu’il ne soit trop tard.  »

Les ancêtres comme seuls témoins

Le jour J toute les pièces du puzzle étaient en place : le mari se morfondait dans la culpabilité, la mariée était décidée. Du moins je l’espérais.

Issue d’une famille plus que bourgeoise, le mariage d’Amandine se déroulerait dans la chapelle de l’immense propriété de ses parents. Il était prévu que je la rejoigne dans une des absidioles de l’édifice, juste avant la cérémonie, pour répéter ses textes. Vile excuse que j’avais construit dès le départ pour me retrouver seul avec elle.

Une bleu écarlate, que seul les plus beaux jours de l’été savent offrir transcendait les vitraux de cette petite pièce confinée. Amandine était magnifique dans sa belle robe d’un blanc encore mérité. Je la parcourais remontant mes caresses vers sa nuque dégagée.

« Pas les cheveux, j’ai libéré la coiffeuse » me dit-elle prévenante.

Elle hésita une dernière fois lorsque je défis un à un le lacet de son corsage en s’écartant d’un pas vers l’avant.  » David s’est posé moins de question avec cette affreuse danseuse russe « . Elle s’en doutait.

«  Ce n’était pas nécessaire  » Jugea-t-elle froidement.  » Si Amandine, il le fallait  »

Elle frissonna, lorsque ses épaules se retrouvèrent nues et elle cacha délicatement ses seins lorsque sa robe glissa le long de sa chaire couleur crème.

D’un geste habile ma main lui retira sa petite culotte en dentelle. Elle me pointa le Christ qui semblait nous observer. Sa présence la gênait. Plus pour longtemps. Elle ouvrit une trappe.

 » Elle conduit à la crypte  » me dit-elle.

Visiblement, la trappe avait été préalablement décadenassée. Nous nous y glissâmes. Elle s’offrit à moi sur une stèle de ses ancêtres.

A la lueur de faibles rayons qui traversaient les maigres rainures du plafond, je distinguais à peine son visage. Mais ces petits cris étaient ceux d’une femme comblée. Ses saisies sauvages et maladroites sur mes épaules, mes cuisses et mes fesses étaient celles d’une femme qui en voulait. Ces petits coup de reins profonds et généreux montraient qu’elle apprenait vite comment se procurer du plaisir.

Lorsque ma langue ne rencontrait pas la sienne, elle se jetait sur ses tétons. Il y avait tant à faire, tant à lui donner et si peu de temps.

Puis, elle m’attrapa le sexe, le secoua un peu maladroitement, s’en redit compte se mit à genoux et me fit une fellation.

Telle une vaillante guerrière livre sa dernière bataille, elle s’acharna bravement jusqu’à en perdre souffle. Le goût de la victoire ne tarda pas à la draper d’un blanc bien moins innocent mais tout aussi méritant que celui qu’elle porterait dans quelques minutes.

Tout était fait, je pouvais maintenant m’éclipser.

Amandine était heureuse, c’était déjà la plus beau jour de sa vie.

2020 L’autre prophétie – partie 2

20 Fév

Dans le précédent épisode :

Zwina se réveille en pleine nuit. Le froid qui règne dans la chambre, suite aux nouvelles restrictions imposées par la République du Peuple, mais aussi l’angoisse de la visite de la Conseillère des Enfants pro-créatif la tourmente. Yxiel, son compagnon, dort lui paisiblement et ce malgré les polémiques sur sa théorie du renouveau solaire, jugée, par le Cercle des Chercheurs, subversive au fondements de la République. Sa chair à l’Institut du Redressement Humain tout comme leur accréditation à l’Avantage Vital sont menacés. Zwina finit par retrouver le sommeil blottie contre son compagnon.
Lire l’épisode 1 : Un réveil sans sommeil.

Une visite surprise

Comme toutes les filles, Zwina avait suivi, dès le plus jeune âge, une éducation privilégiant la musique, la danse, l’artisanat mais l’excluant des sciences, de la philosophie et de la politique, matières réservées aux garçons. Mais pas tous. Une analyse génétique pré-natale permettait, en-effet, de sélectionner les enfants masculins les plus prometteurs. Yxiel avait été génotypé XY-24, ce qui le prédestinait à de grandes études scientifiques. Il fut donc dès la naissance intégré à un programme pour lui permettre d’exploiter ses prédispositions. Recueilli dans un foyer adapté aux XY-24, il pu grandir au milieu d’autres garçons tout aussi prédestinés.

Les études les plus longues, comme celle des XY-24, duraient jusqu’à l’âge de la majorité, fixé à 15 ans. Tous les élèves n’obtiendraient cependant pas de Certificat de fin d’étude, sésame d’une vie meilleure et, parmi les diplômés, un seul obtiendrait une chair à l’Institut du Redressement Humain.

Cette sélection ne dépendait pas du niveau scientifique atteint, puisque tous les XY-24 avaient subit un formatage intellectuel identique. Non, la sélection ultime se fondait sur le phénotype des garçons devenus adultes.
Or, parmi tous les critères phénotypant, un seul était déterminant car rarissime : le potentiel de reproduction. L’Ère du Changement était en effet marquée par une stérilité qui mettait la survie de l’espèce humaine en danger. La République du Peuple se devait donc de privilégier au sein des XY-24, les spécimens les plus puissants.

Yxiel semblait avoir été béni par la nature. Son phénotype était encore plus remarquable que son génôtype. Yxiel était un XY-24 typé Alpha-i. Cette qualification insolite lui permit d’obtenir non seulement la chair à l’Institut du Redressement Humain mais aussi d’accéder au rang d’Enfants pro-creatifs.
Aussi, diplôme en poche, la République du Peuple lui présenta 3 femmes correspondant à ses géno-critères. Yxiel choisit l’une d’elle au hasard mais il se garda bien de le dire. Il se devait, en-effet, devant témoin, de justifier son choix. La République du Peuple n’accordait rien au hasard.

Yxiel n’était pas grand, Zwina était la plus longiforme des trois. Il justifia donc son choix par la taille : leur union devait génétiquement procréer des enfants de grandes tailles, ce qui était particulièrement apprécié par la République.

Le réveil sonna. Zwina et Yxiel basculèrent leur bracelet en mode jour. Zwina embrassa Yxiel dans le coup.

– Plus qu’une UT avant le passage de l’Inspectrice, lui chuchota Zwina dans l’oreille.
– Je sais, je ne vais pas tarder, la rassura Yxiel.

Zwina quitta la chambre pour se rendre dans la pièce principale qu’elle balaya du regard. Une table avec un pichet d’eau, deux verres et une boite en fer, quatre chaises, un buffet et un petit bureau sur lequel de nombreux livres se bataillaient l’espace.
Elle prit le pichet et remplit les deux verres. Puis, elle ouvrit la boite en fer et sortit trois gélules. Elle avala la plus petite, une verte, avec un grand verre d’eau. Puis posa les deux autres, des bleues, près du second verre. Yxiel entra à son tour dans la pièce. Il s’assit à la table, avala ses deux gellules et bu le verre d’une traite. Il ouvrit ensuite la boite.
– Ce sont les dernières, précisa Zwina
Yxiel fit une grimace.
– Ne t’inquiète pas.
Zwina debout derrière lui caressa tendrement le dos.
– Ne t’inquiète pas, répéta-t-elle, l’Inspectrice devrait nous valider un nouvel approvisionnement. A cet instant, une sonnette douce retentit. Zwina se redressa, l’air étonné.
– Déjà ! Elle ne devait arriver que vers 7 UT.
– Tant mieux, je dois encore travailler mon discours. Plus tôt, elle arrive, plus tôt, nous en aurons fini avec elle.
Zwina attrapa la télécommande sur le buffet et y saisit un code qui déclencha le mécanisme d’ouverture de la porte.

Lire la suite : Son dernier battement d’ailes souffla sur l’humanité le parfum de leur fin.

2020 – L’autre prophétie – partie 1

5 Fév

Un réveil sans sommeil

Zwina se réveilla en sueur. Il était 5h du matin. Deux nuits déjà qu’elle se réveillait ainsi, en pleine nuit, suite à un mauvais rêve. Mais cette fois, ce cauchemar l’avait glacé, transit d’une raideur glaciale. Elle détourna son regard du réveil mural pour fixer la fenêtre de leur petite chambre. Exceptés le lit et une commode tout juste suffisante pour ranger leurs tenues de travail, aucun autre meuble ne venait encombrer la pièce. C’était la règle.
Dehors, l’astre lunaire offrait suffisamment de lumière pour percevoir les dernières feuilles de l’automne toupiller autour de leur pédoncule. Cette vue fit frissonner un peu plus Zwina.

Elle tourna la tête et se rapprocha d’Yxiel son compagnon. Son lent souffle chaud la réchauffait mais elle tira encore la couverture vers elle. Zwina avait très froid, plus froid que d’habitude

– Satané République, pesta-t-elle à voix basse.

C’est vrai que cette fin d’automne était froide. Plus froide que les années précédentes et Zwina, n’était certainement pas encore habituée aux nouvelles restrictions imposées par la République du Peuple. Pour la première fois en effet, le chauffage avait été coupé.

Cette restriction s’ajoutait à celles déjà mises en place ces derniers temps. Après le pétrole dont il ne restait de toute façon plus une goute, après l’énergie nucléaire jugée trop dangereuse suite aux accidents ravageurs condamnant tout l’Est du continent, la dernière source d’énergie encore exploitable, l’astrothermie devait être économisée. Pour Zwina, tout comme Yxiel, cette privation démontrait que la République du Peuple avait de plus en plus de mal à approvisionner la population en énergie.

La République, elle, cachait cette déficience derrière des études scientifiques prouvant qu’il ne faisait pas plus froid qu’avant et que les habitants de Nova usaient abusivement du chauffage. Quelques Anciens avaient vainement tenté de protester. La République estima que leur frilosité était une simple conséquence de leur sénilité. Ces opposants furent internés dans des Hospices de Récupération pour étudier leurs symptômes. La polémique s’étouffa d’elle-même.

Yxiel n’était pas un Ancien mais lui aussi avait contesté cette décision. Il fut un des rares scientifiques à contre-dire les mesures sur lesquelles s’appuyait l’étude. Tout comme les Anciens, Yxiel connaissait le degré Celsius, l’ancienne métrique de la température, abandonnée depuis l’Ère du changement. Aujourd’hui, il faisait officiellement 5°Polaire ce qui équivalait à -37°C. Il s’agissait donc pour Yxiel d’un automne extrêmement inhabituelle.

Yxiel trembla. Zwina l’enlassa. Il était très stressé ces derniers temps. Ces prises de paroles de plus en plus polémiques et ses recherches sur la théorie du Renouveau Solaire gênait de plus en plus la République. Le Cercle des chercheurs, bras scientifique de la République le menaçait maintenant de perdre sa chair à l‘Institut du Redressement Humain s’il n’abandonnait pas ses recherches jugées subversives aux fondements de la Répubique.

Zwina lui caressa le dos. Il dormait nu car il n’avait, lui jamais froid. Elle se blottit contre lui pour profiter de ce chauffage naturel, s’apaisa et retrouva vite le sommeil.

Le lendemain serait une journée importante pour eux, dans quelques heures, ils recevraient la visite d’une Conseillère des Enfants pro-créatif. Elle viendrait juger de la solidité du couple et confirmer leur accréditation à l’Avantage vital.

>> 2020 – L’autre Prophétie – Lire la suite

Florent Lemarchand, votez pour lui !

12 Avr
Staline, sex toy, photo, force ouvrière

Une affiche censurée par la stasie

Depuis tout petit déjà, je rêvais d’être une star. Dépourvu de tout talent, je devais tout naturellement m’orienter vers la politique. Admirer mon buste placardé sur tous les murs des écoles maternelles de la capitale, aurait pu flatter mon égo, incommensurable. Mais je me voyais mal concilier mon métier « testeurs de sex-toys » avec la rigueur et l’éthique que nécessite tout engagement politique (cependant je tiens à préciser que j’entretiens des relations plus que chaleureuse avec de nombreuses politiciennes, notamment Chantal que je soutiens).

Petit donc, je me présentais systématiquement à toutes les élections de délégué. J’avais tous les atouts pour gagner :  mocassins, chaussettes rouges, pantalon de velours, chemise, acné, lunettes et bonnes notes. Adhérer à Force Ouvirère a certainement été un acte dicté par mon subconscient, une consécration, un rêve d’enfant enfin réalisé.

Après l’épisode du paiement de la cotisation (j’ai dû manger des pâtes pendant 2 mois), découvrez dans ce deuxième épisode : la séance photo pour la création de l’affiche électorale.

Francine-Odile mon recruteur et guide spirituel chez Force Ouvrière, m’avait, pour cela, fixé un rendez-vous. Toujours ponctuelle, elle rentre dans mon bureau les bras surchargées : classeurs (vides), dossiers (neufs), stylos (non machouillés), gommes (nickel), agrafeuses, stabilosje ne la connaîtrais pas, je penserais qu’elle fait du recel de fournitures de bureau ou qu’elle prépare la rentrée des classes de ses 5 mouflets.
FO : Pas le temps de faire la queue à la croix-rouge pour les mômes, me dit-elle. Je me sers dans les caisses, en même temps, je n’utilise aucun matériel bureautique pour le travail, alors pour compenser…
(Elle me tend le document)
FO : Petit budget, petits moyens.
(Je découvre le tract où 6 taulards syndicalistes semblent s’être fait tirer le portrait ivres jusqu’à saturation de la rate, à la peau tannée au barbecue  ou sortant du bagne. Je grimace.)
Moi : Rassurez-moi c’est une miniature, il y aura bien des affiches au format A3 placardée sur tous les murs ?
FO : Non les formats A3 sont réservés aux partisans du Bureau Politique. Nous, nous n’en sommes qu’à la base du militantisme.
Moi (je marmonne): En même temps quand on voit vos têtes, il est préférable de ne pas trop les mettre en avant. (Je m’adresse à elle) Quel est le pourcentage de cotisants COTOREP dans votre club d’attardés ?
FO : Pardon ?
Moi : Non, je me demandais si notre entreprise respectait le quota d’handicapé ?
FO : Attends voir (elle me reprend le tracte). Il y a Paul, Albert, Simon, Monique. A ma connaissance, il y en a au moins 4. Nous sommes le seul syndicat à avoir autant de cotisants COTOREP, dit-elle fièrement.
Moi : Tu m’étonnes.
(Sarah, ma stagiaire sénior rentre dans le bureau)
La stagiaire sénior : Ca sent vraiment bizarre ici.
Moi (tentant de changer de sujet – ceci dit c’est vrai que ça sentait la vieille vinasse) : Alors pour ma photo, je me demandais s’il n’y avait pas moyen de l’imprimer sur un document à part ?
FO : Impossible.
(Je retourne le tracte pour découvrir le programme).
Moi : Le programme écrit en arial 8, c’est pas un peu petit par contre ?
FO : Quel programme ?
Moi : Celui qui est écrit sur le recto du tract.
FO : Ce n’est pas notre programme, c’est la notice de mon hachoir à légume !
Moi : Pardon ?
FO : On recycle ! Personne ne va s’amuser un lire un programme de Force Ouvrière voyons ! J’ai quand même quelques notions de marketing ! On prend du vieux papier et on imprime de l’autre côté.
Moi : Vous n’avez pas tord ! Bon finissons-en.
(Francine Odile sort son appareil photo argentique).
FO : C’est un Zenit Xp-33. Le même modèle que celui utilisé par Youri Gagarine pour photographier la Terre. On n’a rien fait de mieux depuis.
(Je comprends mieux les têtes de déterré de mes camarades. Elle fait la mise au point sur ma tête).
Moi : J’aurais voulu être mieux sapé pour cette grande première. Là, je ne suis pas rasé, pas coiffé et habillé d’un simple polo.
(Ma stagiaire sénior tente de me rassurer)
La stagiaire sénior : Tu fais très prolo, c’est tout à fait dans la thématique.
Moi : Merci Sarah. Concentre toi un peu sur le Plan d’Action Commercial, s’il te plaît.
La stagiaire sénior : Oui, oui. Me répond t-elle un peu stressée.
Moi (faisant mine de parler à Francine-Odile) : La pauvre, si elle savait. Pour son C.D.D. c’est mal barré ! Elle est si serviable cette petite. (Je murmure) Elle y croit encore.
FO : Elle est syndiquée ?
Moi : Non
FO (d’un air résigné) : Alors…
Moi (pathétiquement) : Alors…

Soudainement, pendant que Francine-Odile s’apprête à faire la photo, Sophie, une collègue journaliste – et accessoirement grosse chaudasse – rentre précipitamment et me tend un gros sexe mou.
FO : Parfait, tout est dans la boite !
Sophie (ma collègue) : Florent, j’ai un super truc pour toi, tu vas bien t’amuser ! Me lance t-elle en brandissant ce sex-toy de 30 centimètres. (Elle jette un regard sur Francine-Odile) C’est qui celle-là ?
Francine-Odile devient blême.
Sophie (toujours son énorme pénis à la main) : Et bien, on a changé de genre à ce que je vois. On tape dans le vieille ?
Moi : Non, c’est pas ce que tu crois, c’est professionnel.
J’attrape Sophie par le bras et la pousse vers la sortie.
FO : Bon, ce n’est pas grave, j’ai ce qu’il me faut !
Moi : Ah ba non ! On va pas publier une photo de moi avec un sex-toy sur ma joue.
FO : De toute façon je n’ai plus de pellicule. Je ferai une retouche sur l’imprimante.
Moi (je m’énerve) : Non, non, non ! On refait la photo.
FO : Il faudrait aller sur e-bay
Moi : E-bay ?
FO : Et bien oui, les pellicules pour ce genre d’appareil  ne se trouve plus que sur e-bay. Ces salauds de Maoïstes ont racheté l’usine en 76. Puis ces socialistes léninistes ont fermé les fermes collectives qui offraient une main d’œuvre de qualité et enfin rapatrié tout le matériel en Chine.  Si Staline avait été là, j’peux te dire que se se serait pas passé comme ça. Beaucoup de camarades sont morts mon ami, beaucoup !
Moi : C’est cela oui. Bon dans ce cas, je veux valider le BAT !
FO : BAT, BAT, comme lors de la révolution bolchévique en 1917 ? Le Bureau d’Aide aux Travailleurs ? Je ne comprends pas.
Moi (d’un ton exaspéré) : Non ! B-A-T comme Bon A Graver, le document que l’on valide avant de lancer la production chez l’imprimeur ! ! !
(Elle rigole)
FO : L’impression nous la ferons nous même camarade. Je n’ai nullement confiance dans le service de reproduction. Nous avons récupéré d’antiques presses de la révolution des oeillets de 74. Certains rouages sont encore grippés du sang séché d’un camarade, paix à son âme.
(Francine-Odile commence à chanter le champ des partisans en tchèque. J’abrège l’éloge funèbre au risque de la perdre.)
Moi : Bon écoute, je vais faire une photocopie de ma carte d’identité et tu la reprendras sur le tract. Faisons comme cela si tu veux bien.
FO: Très bonne idée camarade.
Nous nous quittons sur cette note d’espoir.

Deux jours plus tard, je constate le massacre. La photo un peu trop petite a été déformé pour « rentrer dans la case » me précisa plus tard Francine-Odile. Voilà donc ma première affiche. Au milieu de mes amis proivrots, la tête rattatinée, les joues bouffies et un formidable slogan : F.O. le syndicat qu’il vous faut ! Ca fait peur mais la lutte continue (j’en veux pour mon argent).

Et bientôt :

> Florent Lemarchand lit le livre rouge

> Florent Lemarchand apprend à allumer un barbecue sur une barricade.

Sex-toy : testé pour vous le vibromasseur à télécommande

17 Mar
Boite du vibromasseur à télécommande Cry baby par Manara

La boite du vibromasseur Cry baby (illustration Manara)

En tant qu’expert en sex-toy, j’avais ouï dire, même fantasmé sur les vibromasseurs à télécommande. Et voilà qu’un jour, mon fantasme se réalise. Une collègue, Sophie, rentre dans mon bureau. Elle s’appuie sur le chambranle de ma porte avec un regard qui en dit long. Elle me lance un langoureux : « J’ai quelque chose pour toi« . De la bouche de  n’importe quelle chaudasse, cela voudrait dire « Prend moi maintenant, là, sur ton bureau« . Mais voilà, c’est Sophie. Et si Sophie voulait me faire l’amour au bureau, elle me l’aurait dit ouvertement. Nous avons déjà  couché ensemble et testé les meilleurs spots de notre lieu de travail. Depuis, les années ont passé et nous nous sommes assagis. Ainsi, lorsque Sophie me dit « J’ai quelque chose pour toi« , cela veut normalement et tout simplement dire « J’ai un dossier à te passer, tu pourrais le suivre pendant les vacances, t’es un chou« . Et pourtant…

Elle s’approche de mon bureau, ses tétons pointent à travers son chemisier de soie – je la soupçonne de ne pas porter de soutien gorge. Elle balance sa magnifique croupe galbée à chaque petit pas. Nos années les plus fantasmagoriques où mon bureau était aussi notre pièce préférée pour nos jeux amoureux, me reviennent à l’esprit.

Elle me regarde, lance ces cheveux au parfum de miel en arrière, puis dépose une petite télécommande sur mon bureau. « Amuses toi bien » me dit-elle en caressant une zone particulièrement érogène pour moi : le menton. Il est 9h. D’un geste, elle a su éveiller mes sens et stimuler ma libido.

Vibromasseur à télécommande : le sex-toy idéal pour amants voyeurites discrets

Le sang me monte subitement à la tête lorsque je comprends : il s’agit d’une télécommande pour vibromasseur.
Je m’interroge :
Mais où se trouve… bien sûr, j’esquisse un sourire coquin.
Elle porte jusqu’à 7 mètres, mon bureau n’est pas si loin, me dit-elle en refranchissant le seuil de mon bureau.
Elle disparait. Je me sens tout bête. Généralement c’est moi qui propose des sex-toys à ma copine. Là, les rôles sont inversés. Ai-je pris un coup de vieux ? Pas le temps de s’interroger.

Mon boss arrive :
Tout est prêt pour la réunion de 10 h ?
Je pense encore disposer d’un peu de temps. J’improvise :
Oui, restent quelques slides à valider, je mens bien sûr, rien n’est prêt.
Quelques slides !  Mais la réunion commence dans 5 minutes, s’énerve t’il.

La télécommande et le vibromasseur

La télécommande et le vibromasseur

Merde, comment le temps est-il passé si vite ? Sophie, cette cochonne, m’aurait-elle ensorcelée. Non. Ce sont mes fantasmes qui m’ont retenu dans mes pensées érotiques.
Ah, les nouvelles télécommandes pour la clim. Je les attendais, me lance mon chef en attrapant la télécommande du vibromasseur.
Je n’ose le contredire, quel crétin ai-je été, la télécommande trainait sur mon bureau. Je le vois la brandir et la pointer vers les angles de mon bureau en tapotant sur le « + » 5-6 fois. J’entends un petit couinement dans le bureau d’à côté.
Mais ça déconne complètement, ce nouveau truc.

Échaudé, mon chef appuie de plus belle sur le « + ». Sophie, aussi est chaude, elle donne un petit coup sur notre mur mitoyen en contre-plaqué. Elle fait glisser ses ongles en sa surface. De nouveau j’entends un petit cri aigu. Mon chef balance la télécommande dans la poubelle « Made in China, que de la merde ». Il s’en va.

Le vibromasseur à télécommande fait jouer votre imagination

Je me précipite dans la poubelle, la télécommande ne fonctionne plus. J’entends encore le vrombissement du vibro dans le bureau d’à côté.
On y va Florent, gueule mon chef, et vous Sophie vous êtes prête ? Mais ça déconne chez vous aussi cette clim, lui lance t’il. Le moteur est mort, il vibre comme un réacteur d’avion.

J’imagine Sophie, les jambes légèrement écartées sous son bureau. Jouissant de son plaisir jusque-là intime, fantasmant sur le fait que je sois à côté tout aussi excité à jouer avec la télécommande. « Pourquoi ne l’arrête t-il pas, ce pervers » se demande t-elle. Voilà que cela m’excite aussi. J’imagine sa culotte qui, tout comme elle, mais pour d’autres raisons, transpire. Plus je l’imagine, plus je fantasme et plus je suis excité.

C’était les piles, je les repositionne. La télécommande fonctionne de nouveau. Dois-je arrêter de jouer le bourreau de son plaisir ? Mon doigt hésite. Il se positionne sur le « + ». C’est risqué mais si bandant. Dommage, nous sommes déjà au maximum de la puissance. Je décide de délivrer Sophie de son extase. Je repasse en niveau 1. Je l’entends parler.

C’est par intermittence, dès fois le moteur s’emballe. Et du coup il fait très chaud. Se justifie t-elle.

Le vibromasseur à télécommande : un sex-toy addictif et très très coquin

Nous rentrons en réunion. Tout le département est là. Un seul protagoniste m’intéresse : Sophie. Dans son petit tailleur beige, elle ferait jouir n’importe quel stagiaire coincé du cul. Elle a détaché ses cheveux. Notre première séance de stimulation vaginale a fait son effet.

Nous nous asseyons. La viso conférence commence avec notre filiale à New-York. Les américains parlent bruyamment. J’enclenche la première et bien sûr, j’ignore Sophie du regard. Cette soumission est très stimulante.

C’est à mon tour de parler. Je n’aurai pas l’occasion de jouer avec la télécommande. J’enclenche le mode ondulatoire pour varier le niveau des vibrations. Je glisse la télécommande dans ma poche. Cette fois, j’observe Sophie. Son regard, un mélange de peur et de plaisir. C’est très excitant. Mon sexe se raidit. Je me retourne vers le projecteur et fait mine de parler aux américains. « Ressaisis toi, mon vieux… pense à maman ». Sophie quitte la salle. L’excitation retombe. Nous sommes sauvés.

Le vibromasseur à télécommande : nos conseils

Ma table de nuit ressemble à un supermarché du sex-toy. Certains sortent rarement du tiroir, comme le sex-counter. D’autres sont toujours prêts à l’emploi, comme le masseur sensuel duo de Philips. Je placerais le vibromasseur à télécommande dans le top de mes préférences. Ce n’est pas tant le sex-toy en lui-même, je pense d’ailleurs qu’ils en existent de meilleure qualité, mais plutôt le concept. Il est très stimulant et excitant de commander le plaisir de sa partenaire à distance et ce, en toute discrétion. Ce sex-toy est une bonne initiation à la découverte des plaisirs dominés – dominants sans pour autant tomber dans le SM.

N’imaginez cependant pouvoir utiliser ce vibromasseur lors d’un repas chez la belle-famille. Il est assez bruyant et vous serez grillé toute de suite !

La taille du vibromasseur, en forme d’ogive est assez imposante, votre partenaire ne pourra le conserver toute la journée dans son vagin. Enfin, l’utilisation d’un lubrifiant est indispensable. Celui-ci n’est pas fourni (le coffret ne comprend qu’une mini dose – offerte).

Si votre partenaire apprécie d’être stimulé au niveau clitoridien, sachez que ce vibromasseur n’est pas fait pour. Il a été spécialement conçu pour une utilisation vaginale. L’application sur le clitoris est donc décevante (la puissance des vibrations n’étant pas concentré en son extrémité).

Ce sex-toy s’adresse à des couples un peu polissons, habitué à l’usage des sex-toys ou en recherche de sensations.

On a aimé

  • Le concept : reboosté votre libido avec ce sex-toy jeu très polisson
  • La télécommande : bonne visibilité sur l’écran, bonne ergonomie pour une prise en main ad-hoc
  • Les nombreux programmes : 10 modes de vibration
  • Les piles fournies pour une utilisation immédiate, bien qu’un chargeur aurait été préférable

On a moins aimé

  • La portée : un obstacle et votre partenaire reste bloqué sur son programme.
  • Le bruit : les vibrations s’entendent. Maintenant si vous sortez avec une big mama, le son sera atténué
  • La spontanéité, votre partenaire a besoin d’être bien lubrifiée avant d’introduire le vibromasseur, de taille assez conséquente
  • La zone sensibilisée : vibromasseur à conseiller pour des femmes plus vaginales que clitoridiennes,

Caractéristiques produit du vibromasseur

  • Vibormasseur Testé : Cry Baby – Edition limité Manara
  • Prix moyen 60 euros environ.

Et sinon dans le coin ?

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Testé pour vous : le syndicalisme

16 Mar
Karl Marx en François Bayrou, même combat Socialisto-syndicaliste

Et François lui répétait "La France va mal" réveille toi !

La lutte des classes, le patronat, le bouclier fiscal, tout cela me semblait bien lointain, confortablement plongé dans le canapé de mon appartement cosy de Paris. Trop peut-être. Aujourd’hui, en me réveillant, une phrase persifflait dans mon cerveau comme un mauvais « effet larsen » : « La France va malL’état du pays a dépassé la côte d’alerte« . Cette phrase, c’est François Bayrou qui me la martelait non stop. J’ai pleuré. Et puis j’ai crié STOP. François avait raison. J’ai dit stop au capitalisme sans protection sociale, sans droit, sans respect à l’environnement. J’ai hurlé halte à tous ces stagiaires qui travaillent comme des CDistes pour des salaires de misère. J’ai crié crotte aux poudres chocolatés qui sont pas 100% cacao, fuck aux céréales qui tombent à côté de mon bol. J’ai pensé shit lorsque mon passe navigo n’a pas fait bip au tourniquai du métro. En gros, à cause de Bayrou, j’ai frôlé le burn-out parisien. Et puis, en me regardant dans la glace, ce matin, je me suis dit qu’il fallait agir. Je suis devenu syndicaliste. Et tant qu’à faire, autant faire les choses en grand, je me suis inscris à Force Ouvrière.

Mais qui sont vraiment ces syndicalistes ? Que font-il pour sauver nos emplois ? Quelles sont leurs convictions ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre dans ce web-documentaire où Florent Lemarchand a joué la taupe pendant  24h , en fait un an puisqu’il a dû payer une cotisation annuelle.

L’effet déclencheur : le discours anxiogène de Francois Bayrou (14 mars 2010)

Vous étiez heureux en vous levant le matin ? Vous pensiez que demain serait un jour meilleur et que la lutte sociale, c’était ghetto ? Changez d’avis en regardant cette vidéo.

Pourquoi avoir adhéré à Force Ouvrière ?

Force ouvriere, la force syndicale

Force ouvrière, mon syndicat

En tant que cadre supérieur, il est vrai que j’aurais pu intégrer une organisation prestigieuse comme la C.C.F.D., la C.C.bla.bla.bla, le MEDEF, la SPA ou le KKK.  Mais, vous vous en doutiez peut-être, je n’étais pas aware sur les tendances du marché des syndicaliste et je voulais absolument faire le choix le plus éthique. Vous ne me croyais pas ? Vous avez raison… j’avoue,  je sortais d’une cuite (ou plus exactement, je m’étais cuité pour avoir la force de signer) et avec un taux d’alcoolémie frôlant les 1,8 g/l de sang (la moyenne dans ce milieu), la seule organisation syndicale dont je me souvenais, c’était la plus courte et la seule prononçable sans bégayer FO.

Comme quoi les marketeurs de ce syndicat ont quand même bien conçu cet acronyme. Faites le test. Vous aussi, bourrez-vous la gueule et tentez de trouver une organisation syndicale. Une seule devrait vous venir à la bouche (et vous faire rire), c’est mécanique : FO (remarquez d’ailleurs la forme de votre bouche en le prononçant : c’est la même que celle faite lorsque vous vous apprêtez à boire un schnaps).

J’appelle le CE. On me donne un nom de camarade à contacter :  Francine-Odile. Il faut l’appeler rapidement. J’ai des palpitations. J’ai l’impression d’être James Bond 007 perdu en Russie. Je compose le numéro. Il est 16h05, Francine-Odile est partie.

Première prise de contact avec Force Ouvrière

Le lendemain, c’est Francine-Odile qui m’appelle. J’hésite à décrocher (j’ai décuvé). Mais j’ai trop peur de rêver, de nouveau, de François Bayrou. FO, François, FO, Francois, je décroche.

Francine-Odile : Bonjour camarade !
Moi : Bonjour, Florent Lemarchand à l’appareil.
FO : Vous êtes cadre, n’est-ce pas ?
Moi : Cadre supérieur
FO : Parfait et bien je suis ravie de vous compter parmi nos sympathisants. Longue vie au syndicalisme ! Ça fera 200 euros.
Moi : Pardon ?
FO : Et bien vous voulez bien vous inscrire à Force Ouvrière, non ?
Moi : Oui
FO : Ça fait donc 200 euro ?
Moi : Disons que dans un premier temps, je voulais prendre connaissance de votre programme.
FO : Un programme ?
Moi : Ben… vous avez bien un programme pour notre (?) candidature aux élections du Comité d’Entreprise, non ?
FO : Oui, tout à fait. Tout comme vous. D’ailleurs quel est le vôtre CAMARADE ?
Moi : Le mien (je fais mine de réfléchir mais cherche mes notes). En 1, la révolution, en 2, la révolution et en 3, le partage des richesses.
FO : Pour nous c’est tout pareil et pour les richesses, on commencera avec les vôtres. La révolution, c’est 200 euros .
(Le champ révolutionnaire de L’International raisonne en bruit de fond « C’est la lutte finale, groupons-nous dès demain… »)
FO : Pardonnez-moi, c’est Arlette sur mon portable.
(Elle me reprend)
Moi : C’était Arlette Laguiller ?
FO : Non, Arlette ma fille. Donc je vous disais 200 euros. Je passe demain, n’oubliez pas le chèque et VIVE LA REVOLUTION !
Moi : Vous ne faites pas un prix primo accédant ?
FO : Si bien sûr : 217,28 euros. Mais pour vous ce ne sera que 200 €. C’est plus simple pour les comptes.
Moi : Mais que faites-vous de tout cet argent ?
FO : Et bien il y a des formations : 5 jours pris, bien évidemment, sur votre temps de travail. C’est à Dunkerque dans une ancienne mine. Ensuite nous organisons des séminaires-visites de goulag et puis il y a les nombreux dépôts de gerbes sur les tombes de nos anciens camarades tombés lors de luttes sociales.
Moi : Des gens meurent encore pour la lutte des classes en France ! ! !
FO: Tous les jours CAMARADE, tous les jours. Un massacre. Enfin, il y a les frais de gestion du Bureau du Comité Central. Le syndicalisme c’est une grande famille, qu’il faut entretenir, VIVE LA LUTTE DES CLASSES !
(Je préfère écourter la conversation)
Moi : Bien, alors à demain. 9h cela vous ira ?
FO :
9h ! Partons plutôt sur 11h
.
Moi : Très bien, 11h alors.
FO :
A demain camarade, elle se met à chanter L’International.

La suite de ce web-dcoumentaire bientôt sur le blog de Florent Lemarchand.


Et y a quoi dans le coin, pour se détendre ?

> Société : méfiez-vous du stagiaire fils à (Enquête sur les stagiaires nocifs – partie 1/5)

> Science : découverte scientifique : le réflexe anti-sex

> Sexe-toy : amusez-vous avec le sex counter

> Société : ce soir on se fait des tartines Friskies – Sheba ?


Société : les stagiaires cruches quels dangers pour votre emploi ?

10 Mar

Dans le quatrième volet de cette étude exclusive sur la nocivité des stagiaires,  Florent Lemarchand dresse le portrait robot du  stagiaire cruche. Au milieu des stagiaires fils à, des stagiaires branchés et des stagiaires séniors, le stagiaire cruche pourrait nous paraître bien innocent, pure voire angélique. Et pourtant. Le stagiaire cruche est fourbe, perfide, faussement puéril et donc dangereux. Un vrai cafard méprisable à neutraliser rapidement.

Mais qui sont vraiment ces stagiaires cruches, comment les reconnaître, quels dangers font-il courir aux CDIstes ? Les réponses dans notre enquête.

Profil type du stagiaire cruche

Le stagiaire cruche a postulé par accident, à la mauvaise annonce. Par accident (encore), il a cliqué 25 fois sur « Envoyer« . Le recruteur a donc reçu 25 fois sa demande. Prenant cela pour de la motivation, le recruteur le sélectionne.
Remarque : les service RH pour les recrutements sont généralement blindés de cruches.

prototype du stagiaire cruche

La promesse du stagiaire cruche

Le CV du stagiaire cruche est propre. Si propre, qu’il ferait suinter n’importe quel écran d’ordinateur d’huile essentiel de Lotus Rose (la même que celle que vous vaporisez dans vos toilettes).

Le CV d’un stagiaire cruche respecte la règle d’or des CV, celle du CPB : Clair et Potentiellement Baisable. En effet, sur le papier, le stagiaire cruche est une femme, blonde et belle. Une bonasse sur patte.

C’est ce qui explique qu’elle a décroché le stage sans aucun entretien préalable. Dommage.

Comment repérer une stagiaire cruche ?

Conçu pour être conservé dans une couveuse XXL jusqu’au mariage, le stagiaire cruche ignire tout du monde extérieur. Il n’a donc aucune personnalité, aucun trait de caractère. Difficile à priori de le repérer.

Raoul - stagiaire cruche chez BNP Paribas

Raoul - stagiaire cruche chez BNP Paribas

Heureusement, son physique va nous aider. La photo du CV ? Elle ne vous dira rien. Le stagiaire cruche ne ressemble pas à sa photo. Beau papa l’avait photoshoppée ! Le stagiaire cruche est, en réalité, boutonneux et a les cheveux ulra-gras force 4. On le croirait coiffé d’une méduse putréfiée, conservée 10 ans dans le formol. De loin son profil ressemble à un réservoir de préservatif usé, percé et ultra-lubrifié. Chaque jour, il pourrait remplir un pot de super glu rien qu’en raclant son peigne ou ses joues.

Le stagiaire cruche à des hobbies… de cruche : poney, aqua-pilate, scrabble. Le soir il aime faire des puzzles de poneys jouant au scrabble.

Le stagiaire cruche est un coincé du cul. Il est puceau et perd facilement ses moyens devant une personne du sexe opposé. En fait, il perd ses moyens à la moindre question. Second effet cruche de cette angoisse : l’aérophagie.Le stagiaire cruche est du genre à lâcher des méga caisses calibre 24 avec option reflux inattendu.

Par contre son cursus scolaire est irréprochable. Normal, il n’a jamais eu d’ami. Il est sorti major de la meilleur maternelle du village, premier du meilleur collège de la région, et repremier du meilleur Lycée du département. D’ailleurs dans sa famille on ne parle que le subjonctif plus que parfait.

La première fois que le stagiaire cruche à ouvert la bouche, vous avez cru qu’il y avait un effet Larsen.

Enfin, le stagiaire cruche prend deux fois plus de notes que quiconque lors des réunions et les retapent toujours sous Word puis Power-Point et Excel.

Nos solutions pour se protéger du stagiaire cruche

C’est connu, la connerie déteint sur les autres. 48h en contact avec un stagiaire cruche suffit à vous contaminer. Le potentiel de nocivité d’un stagiaire cruche est de 11 sur l’échelle de 11,7.

Sans personnalité, le stagiaire cruche, pour survivre, fait comme dans la série « Le caméléon ». Il s’inspire des attitudes des autres et copie leurs mimiques. Surtout arrangez-vous pour qu’il ne s’intéresse jamais à vous. Balancez-le plutôt dans les pattes de  la chaudasse du service . Présentez-la comme l’exemple à suivre pour réussir dans l’entreprise.

Par contre, dans l’ombre, faites-en votre esclave. Avec un stagiaire cruche, finies les heures sup, les comptes-rendus, les présentations  dernières minutes. Le stagiaire cruche est là pour ça. Le plus important est que son travail reste anonyme. Supprimez, sans le lui dire, toutes traces de son identité. Surtout gratifiez-le. Ce type de stagiaire est fragile. Il ne demande pas grand chose. Un kinder surprise le lundi et jusqu’au vendredi fini les soucis.

Et sinon y a quoi dans le coin ?

> Société : ces stagiaires qui sont une menace pour vous (partie 1/5)

> Société : le stagiaire branché, une menace pour votre emploi (partie 2/5)

> Société : stagiaire sénior, les risques pour votre carrière ? (partie 3/5)

> Science : découvrez le réflexe anti-sex

> Sexe : 5 spots pour coucher au travail (en toute discrétion)

> Sexe : J’ai testé un masseur sensuel

Société : stagiaire sénior, les risques pour votre carrière ? (partie 3/5)

7 Mar

Déjà 2 profils de stagiaires potentiellement nocifs pour votre carrière

Un stagiaire sénior de type sénil

Les stagiaires séniors (ici le sénile)

révélés depuis le début de notre enquête : les satgiaires fils à et les stagiaires branchés. De nombreux témoignages de personnes ayant perdu leur emploi par leurs fautes nous sont parvenus. Merci à tous ces anciens CDIste qui souligne l’importance de notre démarche. Leurs histoires nous ont aussi permis de poursuivre ce dossier exclusif et de parfaire l’identification d’un nouveau profil. Un des plus dangereux : le stagiaire sénior. Sans ces témoignages, ce troisième volet n’aurait peut-être jamais vu le jour. Nous sommes, en-effet, sans nouvelle de John Hermunt Jr., notre profiler américain qui jusque-là partageait avec nous le fruit de ses années de recherches. La dernière fois qu’il aurait été vu, il discutait avec son stagiaire. Celui-ci reprend avec zèle la direction du laboratoire.

Découvrez donc, pour la première fois, quels dangers terribles se cachent derrière le stagiaire sénior et suivez nos conseils pour vous en protéger.

Profil(s) type(s) du stagiaire sénior

Le stagiaire sénior est, par définition, vieux. Les raisons de cette vieillesse précoce ont deux origines possibles :

  • soit le stagiaire enchaîne les expériences : il en est à son cinquième master entrecoupé à chaque fois de 3 années de césure. Dans ce cas, stagiaire sénior est potentiellement « mature ».
  • soit il est en réinsertion sociale et suit un programme du Pôle Emploi permettant de passer, par exemple, du métier de Chasseur de poule d’eau en crache boulette à celui de Chef de Projet processus quantiques. Dans ce cas, stagiaire sénior est simplement au bord de la sénilité.

Dans les deux cas, le stagiaire sénior est, du fait de son cursus, compétent et réactif. Ses idées souvent pertinentes.

Le stagiaire sénior ne coûte rien. Il rapporte même, contrairement à vous, mais c’est pas sa faute : l’entreprise touche une prime pour aide à l’insertion.

Comment repérer un stagiaire sénior ?

Le repérer n’est pas si difficile. Faites donc marcher votre mémoire. Ce stagiaire sénior, c’était vous, il n’y a pas si longtemps, avant de devenir CDIste. Souvenez-vous, ce désir animal, inculqué dès le plus jeune âge, synonyme de réussite et qui animait chacune de vos journées : devenir CDIste à tous prix.

Pour réussir, le stagiaire sénior adopte donc une attitude frisant la perfection (on parle de perfectitude). Dans sa tête chaque mission, même minime, est décryptée,  étudiée, analysée et reformulée en 5 différentes méthodes de conduite de projet. Son expérience de warrior lui permet ensuite de choisir la méthodologie la plus pertinente et ayant le moins d’impact négatif sur 10 ans pour l’entreprise. Il pourra même vous établir le bilan carbone de cette opération. Vous, vous en êtes encore à comprendre comment dézipper la le CR de la réunion en .rar. C’est le danger du stagiaire sénior et il travaille toujours ainsi :  efficacité, rentabilité et écrabouillité. Vous êtes bien évidement inclus dans cette dernière étape.

Cette perfectitude s’accompagne d’une victimisation systématique. Il travaille énormément et dans des conditions symptomatiques de la fracture sociale. En effet, le stagiaire sénior dort sur le canapé du salon de chez ses parents, il s’est séparé récemment de son ex et doit subvenir au besoin d’un enfant handicapé. Parfois il y repense. Lors de ces périodes, il est atteint de crises d’acnée ou de bouffées de chaleur. Le stagiaire sénior est hypocondriaque. Il a des tocs et sur son bureau traine, en fin de stage, quelques boites d’antidépresseurs.

Le stagiaire sénior est sur-motivé. Il arrive tôt, part tard, mange des sandwich devant son ordi à la pause de midi. Il a un thermos plein de café ou de thé pour limiter ses pauses. Il critique, devant les supérieurs hiérarchiques, souvent l’attitude non corporate de certains collègues non sans une pointe d’humour pour faire passer la pilule. Pour le stagiaire sénior, le travaille c’est toute sa (future) vie. Un CDI sonne comme la promesse d’un monde meilleur.

Le stagiaire sénior, comment s’en protéger ?

De part sa perfectitude et un tarif défiant toute concurrence en cas de proposition de CDI, le stagiaire sénior est très dangereux. Son potentiel de nuisance est de 10,3 sur une échelle de 11,7. Si votre service exploite un stagiaire sénior, il faut agir rapidement.

Version moderne du compteur de jours

Bien qu’efficace, le stagiaire sénior a un point faible : sa précarité. Pour éliminer cet adversaire, il faut le déstabilisé en vous amusant de son statut. Première chose à faire : compter le nombre de jour avant son départ. A l’aide d’un post-it, réalisez un décompteur (J-47 …J-5). Prétexter que c’est pour un événement ultra-joyeux pour vous : vos vacances aux Bahamas. Chaque jour prenez le temps de retirer un post-it en précisant bien la date : « Plus que 22 jours avant le 7 juillet. Et toi, tu fais quoi cet été ?… Ah oui c’est vrai !« . Tout en parlant, secouer sa boite à cachet, comme s’il s’agissait de tic-tac.

Ensuite, inscrivez-le à des newsletters :

  • de sites de recherche d’emplois, sélectionnez des critères à fort potentiel dépressif : ouvrier à la chaine – Gers – Smic.
  • des sites de parties, choisissez comme thèmes l’insécurité, la crise, le chômage.
  • de sites anti-sociaux, révolutionnaires, Trotskistes, ghetto
  • des sites de cul scatophile, zoophile, voyeurismes …

Et enfin, valorisé l’auto-entrepreneuriat : freelance, Pigistes… Dites lui qu’il a toutes les qualités pour, que c’est l’avenir.

En option : dites que vous l’avez-vu dans « Enquête exclusive » sur les stagiaires précaires ou dans « Confessions cochonnes » parlant d’une chaudasse au travail. Faites-lui la morale, car même si vous pouvez comprendre son besoin d’argent, ce n’est pas une raison pour cracher sur le mari de la secrétaire qui ne sait plus quoi faire de son pénis.

Aidez-nous à poursuivre cette enquête : témoignez !

Et sinon dans le coin ?

> Société : le stagiaire branché une menace pour votre emploi

> Société : le stagiaire fils à, un réel danger pour votre emploi

> Science : réflexe anti-sex, attention, vous en êtes peut être victime

> Couple : adoption, nos solutions pour dire non


Société : le stagiaire branché, une menace pour votre emploi (partie 2/5)

3 Mar

Après les stagiaires fils à, John Hermunt Jr., notre célèbre profiler américain s’intéresse aux stagiaires dit branchés. Eux aussi pourraient s’avérer dangereux pour votre carrière. Dans ce deuxième volet de notre enquête, apprenez qui se cache derrière le stagiaire branché, démasquez-le et protégez-vous en ?

Profil type du stagiaire branché

Le stagiaire branché est jeune, stylé. En somme, propre sur lui. Il est plein d’espoir et a cette pointe de fraicheur qui fait craquer le sexe opposé. Diplômé et promis à un grand avenir, le stagiaire branché est engagé. A la fin de son stage, plutôt que de moisir comme vous, derrière un ordinateur, il préfèrera mettre ses compétences au profit d’une grande cause humaniste comme… sauver la hyène tachetée naine de la zone équatoriale d’Ouganda. Le stagiaire branché est ce que vous auriez voulu être, l’incarnation des rêves de votre jeunesse, le symbole de vos désillusions. En un mot un être détestable.

Le stagiaire branché est un clubber. Il sort, tous les soirs dans les boîtes les plus hypes, celle que vous avez vues à la télé, seul samedi soir.

Le stagiaire branché est un bisexuel passif, c’est plus sympa et ça offre plus d’opportunités.

Enfin le stagiaire branché est un philosophe cathodique. A chaque jour sa question métaphysique repérée dans « Confession intime » ou « Le grand frère » sur TF1.
Lundi : l’amour et la sexualité « dois-je culpabiliser de baiser sans aimer ?« ,
Mardi : l’écologie « faut-il avaler pour ne rien gâcher ?« ,
Mercredi : l’injustice « pourquoi la nature m’a t’elle doté d’une plastique si parfaite ? »,
Jeudi : la vieillesse « pourquoi les vieux puent et mangent de la nourriture pour chat ?« ,
Vendredi : ah ! Vendredi on est sauvé, le stagiaire branché est soit malade soit en RTT.

Comment repérer un stagiaire branché ?

Le stagiaire branché n’a pas postulé pour venir. On l’a « chassé » sur Facebook.  Tout le monde attendait sa venue. C’est l’événement de la semaine, le buzz de l’année (et tant pis pour votre passage à La roue de la fortune).

Nicolas le jardinier et ses tenues vintages, l'antithèse du stagiaire branché

Pantalon slim, col roulé coloré, c'est branché sauf sur vous.

Le stagiaire branché est over-looké : chaussettes polychrome, jean extra-slim,

marcel vintage. Mouffles en hiver. Bien sûr, vous aussi vous avez des tenues vintages. Sauf que sur vous, le résultat est différent. Associées à vos micro-ridules et vos cheveux grisonnants vous ressemblez plutôt à Nicolas le jardinier ou à un bénévole d’EMMAÜS.

Le stagiaire branché a plus de 600 amis sur Facebook et est suivi par 56 personnes sur Twitter. Son téléphone portable vibre toutes les heures.

Le stagiaire branché, comment s’en protéger ?

Le danger que représente le stagiaire branché n’est pas tant professionnel que social : il vous ringardise. Et qui dit ringard, dit rapido placard. Son potentiel de nuisance est de 5,8.

Le risque est donc qu’il vous isole, qu’il vous relaie au bêtisier du zapping de Tournez manège.

Trois conseils pour s’en protéger :

1> S’inventer une jeunesse

Woodstock, le dernier concert des Beatles, la chute du mur de Berlin, les premières raves dans l’Arizona vous y étiez ! Le bouche à bouche à Camille, le  dernier ours des Pyrénées,  c’est vous qui l’avez pratiqué.

2> Émouvoir son auditoire

Vous avez survécu à la tempête de 99 mais perdu un téton. Haïti, vous êtes sans nouvelle des trois orphelins que vous deviez adopter. Le transfert d’organe, vous avez offert un rein pour sauver Sœur Thérésa et, pendant l’opération, partagé votre lit avec  une biche lépreuse. Y a d’ailleurs une statue à votre effigie au Burundi.

3> Créer la légende à l’aide de votre potentiel narratif

Si prétendre que le logo de la pomme croqué d’Apple vient de vous ne passera pas, vous pouvez quand même sur dimensionner quelques tranches de vieL’affaire des frégates d’Elf, par exemple. Christine Deviers-Joncours, « la putain de la république », vous vous l’êtes tapé avec sur le yatch de Bernard au large de Taïwan pile au moment de la transaction. A cette époque, votre stagiaire branché portait encore des couches culottes . Rappelez-le lui à la fin de chacune de vos histoires.

Votre atout principal, souvenez-vous en, c’est votre maturité.

Retrouvez sur ce blog : les dangers du stagiaire fila à et bientôt : le stagiaire coincé du cul, le stagiaire sénior et le stagiaire branleur.

Auteur : Florent Lemarchand

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5 signes pour identifier une chaudasse au travail et des conseils pour peut-être se la …

22 Fév

L’entreprise est un microcosme représentatif de notre société. En y évoluant on découvre la joie de travailler avec des collègues de tous genres. Des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des stagiaires mais aussi des pervers, des fous, des nymphos et des chaudasses. D’après M. Richmayer, Directeur RH d’une société de recouvrement, les chaudasses sont mêmes des éléments fédérateurs, indispensables à l’écosystème d’une entreprise. « Lors d’une embauche nous nous renseignons toujours au préalable pour savoir si l’équipe a déjà sa chaudasse« . Quant est-il chez-vous, avez-vous identifié votre chaudassse ?  Pas encore ? Lisez bien cet article, véritable guide pour traqueurs de chaudasses.   Ouvrez aussi bien les yeux, il y en a forcément une.

1-La chaudasse onomatopise ses paroles

Ses propres paroles agissent sur elle comme des flèches de cupidon, qui aurait tout de même substitué ses pointes par de longs vibro-masseurs. Pour la chaudasse, « parler » c’est aligner 2-3 mots entrecoupés d’onomatopées.

En-effet, enchaîner des phrases, c’est le mal de tête assuré. La masturbation intellectuelle ce n’est pas pour les chaudasses, enfin sauf dans un lit (elle confond cette métaphore avec une position du Kama sutra). Pour la repérer c’est simple : à chaque mot prononcé, la chaudasse tente de recréer l’ambiance auditive de son dernier coït.

Cela vous rappelle une collègue… la blonde près de la plante verte. Alors attention, un indice supplémentaire pour bien distinguer la chaudasse d’une blonde.
Lors de ses échanges buccaux, la chaudasse est souvent hilare. Après chacune de vos phrases, elle rit. Mais pas avec n’importe quel rire. Un rire aigü, deap throat (venant de la glotte) bouche fermée. Il dure généralement 3 secondes. Ce gloussement est toujours accompagné d’une gestuelle typique de la chaudasse : expression de la surprise avec la bouche tandis que les yeux traduisent son étonnement.  Les blondes aussi rigolent mais, leur rire est toujours bouche ouverte et dure bien plus de 3 secondes. Comptez, vous verrez.

Morceaux choisis d’onomatopisation :

Exemple 1 – 9h47, vous la croisez le matin pour la première fois :

Vous : Salut, ça va toi ?
La chaudasse : Mummmmmmm, toi ? (elle rit)
Fin de la conversation, elle s’en va à la réserve changer la bombonne d’eau de la fontaine.

Exemple 2 – 10h55, vous la croisez le matin pour la seconde fois :
La chaudasse : Oh, toi ?
Vous : quoi moi ?
La chaudasse (rire) : Rrrrrrrrrrrr
Fin de la conversation, elle s’en va à la réserve changer la bombonne d’eau de la fontaine.

2- La chaudasse pousse de petits cris entre chaque slide d’une présentation Power-Point

Une chaudasse parvient quelque fois à des fonctions à fortes responsabilités. Par exemple, « passeuse de slide » lors des réunions. Être sous le feu des projecteurs, elle connaît. Généralement ce sont ceux c’est celui du Macoumba sur l’A22 en direction d’Ermenonville. Travail, discothèque, peu importe. Pour la chaudasse, ce qui compte c’est qu’on la matte. Alors en comité de direction, c’est l’apothéose, la reconnaissance ultime de son savoir faire. A cette occasion, elle a décidé de donner le meilleur d’elle-même.

Le problème c’est que dans Power-Point, il y a Power et Point (qu’elle traduit point puissant). Ainsi, lorsque son boss lui demandera de faire sa présentation, la chaudasse, 20 minutes durant parlera généralement, jambes écartées… de son clitoris.

Et les petits cris dont je parlais dans le titre, me demanderiez-vous ? Elle les pousse, elle les pousse mais pendant votre présentation en passant vos slides.

Extrait lors de la revue des processus ISO 9001 – SAV :

Vous : Donc nous avions au 1er semestre 12 % d’anomalies sur les traitements des réclamations de nos clients. Slide suivant.
La chaudasse (petit cri sec, lèvres pincée tout en prenant des notes) : des clients  Mummmm !
Vous : On note cependant, sur le slide suivant, une décroissance du périmètre.
La chaudasse : périmètre ohhhh !
L’assemblé s’inquite mais est vite rassurée
La chaudasse : La satisfaction du client, c’est mon point fort. Slide suivant ?

3- La chaudasse se plaint toujours de sa libido

C’est simple, la libido d’une chaudasse est une catastrophe. Avec 5 rapports sexuels par jour avec entre 2 à 3 partenaires différents, elle ne peut survivre. Le problème, c’est le temps qu’elle consacre à son travail. Pour la chaudasse, une seule solution, coucher au travail.

C’est habituellement lors d’une conversation sur la famille que la chaudasse joue à découvert.

Vous (parlant de l’éducation des enfants) : Non, la fessée je suis 100% contre
La chaudasse : Moi je suis pratiquante. Je ne sais pas comment s’y prend ta femme, mais moi tous mes amants adorent. Je pourrais peut-être te montrer.

Dans ce genre de situation, la chaudasse aura ensuite tendance à se métamorphoser en véritable assistante sociale. Crayon tournoyant dans la bouche, chignon tendu, elle (rerere…)découvrira horrifiée, chaque jour, votre vie sexuelle. Avec, aux semaines les plus fastes, vos 2 rapports sexuels hebdomadaires, vous êtes un exemple d’abstinence.  Une seule question lui vient à l’esprit (pour l’année) : comment tenez-vous ?

4- La chaudasse dépanne même (surtout) les stagiaires à la photocopieuse

On peut toujours compter sur une chaudasse lorsque la photocopieuse est en panne. La salle de reproduction est son terrain de chasse, un « fantasme » (assouvi chaque semaine). Généralement, la chaudasse fait semblant de ne pas comprendre « Il y a un problème ? » La question n’est pas si idiote. Pour elle, ce n’est pas parce que vous êtes à 4 pattes près de la photocopieuse que vous avez un problème. Il se peut que cette position soit une invitation.
« C’est un bourrage ? » diagnostique t’elle non sans une pointe de nostalgie.  » Dans ce cas, il faut ouvrit la capote et enfoncer une tige jusqu’à ce que ça culbute » (n’oubliez pas les onomatopées), préconise t’elle en basculant son bustier provocant au dessus de vous, les ongles de sa main glissant sur votre épaule. « C’est peut être ce que j’ai fait dessus hier soir » rougit-elle (et pas que des joues).

Au bout de 30 minutes, la photocopieuse n’est toujours pas réparée. Mais c’est normal,  la panne méca-nique, la chaudasse ne l’a jamais connue.

Notez que la photocopieuse n’est qu’un prétexte. Courrier, machine à café, fontaine d’eau, tâche sur moquette, ampoule, clim, clef perdue, rat crevé, rempotages de plantes vertes, tout est bon pour jouir d’un moment d’intimité.

5- Lorsqu’elle mange, la chaudasse semble sucer chacune de ses bouchées

Chez une chaudasse, l’engouement pour la nourriture est proportionnel à son appétit sexuel. Autant dire qu’elle bouffe tout le temps. Et plus elle mange, plus elle a envie de baiser. Vous me direz, les boulimiques font pareil. Vous avez raison. Mais les chaudasses, pour perdre les calories, elles baisent. En outre, les chaudasses, lorsqu’elles avalent, elles ne sont jamais seules.

La cantine est donc un endroit stratégique pour repérer une chaudasse. Regardez bien autour de vous, c’est celle qui a cette façon si phallique de faire pénétrer chacune de ses bouchées dans son embouchure. Celle qui garde plus longtemps que les autres sa fourchette dans la bouche et qui ne peut s’empêcher de vous faire un clin d’oeil lorsqu’elle en lèche les pointes. Si vous ne la voyez pas, c’est qu’elle est déjà sous une table.

Nos conseils pour se taper une chaudasse

Règle n° 1 : D’amour tu lui parleras

Une chaudasse a avant tout un grand coeur. Le sexe n’est qu’une excuse, une couverture pour cacher ses sentiments. Parle lui d’amour, de sentiment et dans son lit tu finiras.

Règle n° 2 : La chaudasse tu respecteras

Ne prenez jamais les chaudasses pour des idiotes. Elles sont au contraire intelligentes et habiles. On retiendra surtout qu’en ayant couché avec tous vos N+1, vous avez plutôt intérêt à bien vous tenir.

Règle n° 3 : Ne jamais traiter une chaudasse comme une chaudasse

Elle s’assume chaudasse mais souhaite être traitée comme une princesse. Quelques attentions, des caresses, des sourires, des restaurants (inter-entreprises faut pas déconner non plus), et c’est gagné.

Alors vous l’avez repérée ? Avez-vous constaté d’autres caractéristiques ? Partagez votre expérience en témoignant.

Auteur : Florent Lemarchand

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